Un jeu indépendant ?
Non, pas tout à fait. J’ai commencé ce blog pour partager ce que je regarde / lis / joue, et garder une trace de l’avis que je porte sur l’objet au moment de son utilisation en pensant grandement que tout ce qui serait vidéo-ludique, sortirait de la sphère indépendante. Résultat, le premier avis posté est sur GTA5, le second sur Uncharted 2, soit deux des plus grands AAA de la génération précédente.
En réalité, je me suis fixé une règle qui est de finir le jeu avant d’en parler ici, mais, je ne finis quasiment aucun de mes jeux. Je trouve cela même comique quand j’y regarde de près. L’outil steam m’indique que je possède 53 jeux (Si peu ? J’y reviendrai un jour) et j’ai calculé en avoir fini 5, soit 9.4% des jeux, et je suis sûr que si j’incluais les jeux des autres plateformes, le ratio ne dépasserai pas les 5%… la règle saute. Je parlerai de ce que j’aime bien dorénavant.
J’ai passé une partie du samedi soir et quasiment tout le dimanche sur un jeu que je finis pour la seconde fois : Uncharted 2.
Excellente cover pour l’édition Japonaise
Deux fois !?
Aussi surprenant que d’annoncer que je finis moins de 5% des jeux que je joue, il se trouve en être que je termine à répétition. Savoir que j’allais le finir en moins de 8h m’a convaincu de rester jouer en enchaînant les scènes dont le rythme est totalement maitrisé.
Sans trop raconter l’histoire mais un peu quand même, le jeu commence par l’ascension du wagon d’un train déraillé le long d’un précipice de montagne afin d’apprendre le gameplay d’escalade, puis l’histoire revient dans le temps pour conter ce qui a amené le personnage dans cette situation. Le vol d’un objet dans un musée d’Istanbul permet d’apprendre le maniement des phases d’infiltrations et la fouille d’un campement à Bornéo celui des phases d’actions. Ces 3 différentes phases s’alterneront alors jusqu’au chapitre final.
Pour chacune de ces phases, le jeu propose un chapitre ultime. L’escalade d’un temple dans les montagnes Tibétaines est pour moi la meilleure partie du jeu.
Artwork de cette scene d’escalade
Quand aux phases d’action, le joueur est servi. De multiples prises d’assaults, deux attaques d’hélicoptères, une dans un hotel, une sur un train, une course poursuite dans un convoi d’automobiles sur une route de montagne escarpée, une fuite face à un camion, puis un tank … 732 … la statistique du nombre de victimes de Nathan Drake à la fin de la partie. Il a détruit une armée à lui seul, comme un clin d’œil aux joueurs, le boss de fin du jeu lui en fait son ultime remarque.
Pulp
Linéaire, entièrement scripté, le joueur guidé sur un seul chemin, massacre en règle d’un américain face à tout ce qui passe en travers de sa route… tous les travers des AAA et pourtant j’accroche bien. Je n’ai pas besoin de faire une grande introspection. Ce jeu transpire l’ambiance des magazines pulp, magazines que je n’ai bien entendu pas connus mais dont les personnages d’Indiana Jones et d’Allan Quatermain en sont inspirés, films dont j’ai vu les oeuvres des dizaines de fois.
La première scène du jeu le défini
Conclusion
C’était bien. Le jeu a techniquement un peu vieilli (surtout la modélisation des personnages lors des passages narratifs) mais garde des environnements de toute beauté. J’y ai passé une bonne demi-journée à explorer les quatre coins du monde à la recherche de l’entrée de Shangri-La. Comme un bon film, j’y retournerai probablement dans quelques années.